Vous avez été nombreux à Jeumont à nous faire confiance lors des élections départementales et nous vous en remerciant chaleureusement. Le score obtenu sur notre commune nous encourage à poursuivre et intensifier avec vous ce dialogue constructif. Ces élections étaient importantes pour l’avenir de la solidarité puisque le département gère différentes allocations dont le RSA… Mais n’oublions pas que la pauvreté a également son origine dans les salaires trop bas et les coûts de plus en plus élevés des biens de première nécessité (eau, gaz, électricité, logement, nourriture…) Des retraité(e)s notamment vivent parfois dans une intolérable misère, rappelons les délais inacceptables imposés aux retraités avant de pouvoir toucher leurs pensions, la CARSAT peinant à remplir sa mission. Les services à la personne, d’une manière générale, ne peuvent que se dégrader dans ce contexte de restriction généralisée. Tout cela est d’autant plus insupportable que les politiques d’austérité provoquent partout des désastres économiques et humains: fermetures d’usines, licenciements, précarisation (comme peuvent en témoigner les salariés de Sambre et Meuse à qui nous apportons notre soutien total).
Dans le contexte de la diminution drastique des dotations aux collectivités nous nous sommes abstenus de voter le budget de la commune pour signifier que l’état, par cette politique, restreint considérablement la capacité des municipalités à effectuer les investissements qui préparent et assurent l’avenir de nos territoires.
L’austérité n’est pas la solution, elle nous conduit à la catastrophe !
750 000 emplois industriels supprimés dans notre pays en 10 ans et 8.6 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Une autre politique est possible, plus équitable, plus humaine et responsable, par la création d’un cercle vertueux, favorisant l’amélioration du quotidien de la population et le développement de notre territoire, de nos villes.
Les collectivités locales peuvent être à leur niveau des leviers de progrès socio-économiques capables deporter l’avenir de nos enfants où l’humain est au centre des décisions. Notre territoire possède un réel potentiel qui ne demande qu’à se développer ; cela passe bien évidemment par une reconnaissance au niveau national des difficultés de la Sambre- Avesnois qui nécessitent des mesures significatives, afin de permettre des avancées en matière d’emploi, de formation,de pouvoir d’achat, de santé, mais cela passe aussi par une politique volontariste de nos collectivités au niveau des équipements et des initiatives, je pense notamment aux domaines, éducatif, culturel,sportif, loisir,transport et logement.
« C’est un bulletin météo sur un monde un peu fou, mais l’homme peut décider du temps qu’il fera demain, des éclaircies sont possibles sous un ciel moins flou si la priorité revient à l’être humain »
La traditionnelle journée à la mer organisée par les communistes du Nord permet à des milliers de familles de profiter d’une journée de détente, dans un contexte social dégradé où un Français sur deux ne peut partir en vacances.
Ce jeudi 23 août 2012, ce sont près de 150 personnes de Jeumont avec parmi elles de nombreux enfants, qui ont pris le bus dans la joie et la bonne humeur pour se rendre à Malo-les-Bains.
Cette journée placée sous le signe de la détente et de la fête permet de faire vivre des vacances d’été à des familles qui n’y ont pas accès.
Cette initiative visant à défendre le droit aux vacances, le bonheur et la dignité, est aussi l’occasion de revenir sur l’actualité politique et sociale, avec au centre de celle-ci notamment la ratification du pacte budgétaire européen et la question de l’emploi.
Le moins que l’on puisse dire est que cette opération à forte dimension humaine a cette année encore rencontré un vif succès.
Cela fait chaud au cœur de voir tous ces enfants pouvoir découvrir les joies de la mer et des vacances, de surcroît quand on sait combien les familles du Nord et du bassin de la Sambre font face aujourd’hui à d’importantes difficultés.
Ce bonheur inaccessible pour beaucoup que constituent les vacances devrait être un droit tant celles-ci sont un moment privilégié durant lequel enfants et parents peuvent, au milieu des difficultés, se retrouver et prendre du temps pour vivre ensemble, se reposer, se distraire. Sachant l’intérêt que vous portez à ces questions et persuadé que vous n’hésiterez pas de communiquer ces éléments à vos amis,
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, Cher(e) Ami(e), en l’assurance de mes salutations les meilleures.
est né le 15 juillet 1912 à Bousignies-sur-Roc. Il vient habiter Jeumont en 1922. Après de brillantes études à l’école complémentaire de Jeumont, il entre à l’École Normale de DOUAI en 1928 et il devient Instituteur.
En 1931, dès sa sortie de l’École Normale, il adhère aux Jeunesses Communistes, puis au Parti Communiste en 1937.
Rapidement il devient responsable de l’éducation à la Fédérationdu RC.F. Il part comme volontaire dans l’Armée Républicaine Espagnole. Il est affecté à la brigade « La Marseillaise » du Bataillon « Commune de Paris » des Brigades Inter-natio-nales.
En juillet 1938, lors du passage de l’Ebre, une balle lui traverse l’épaule et il doit être envoyé à l’hôpital de Barcelone. Marié en avril 1939, il est mobilisé en août. En 1940, sa femme est emprisonnée.
Willy DUBOIS, prisonnier de guerre, est emmené à FOURCHAM-BAULT, près de Nevers. Il s’évade en septembre 1940 et il commence alors son activité illégale contre l’occupant nazi. Des rafles de dirigeants communistes ont déjà eu lieu. On vient l’arrêter chez lui, mais il réussit à échapper aux investigations des policiers.Désormais, va commencer pour lui la vie clandestine, sa fille,Annie Dubois a tout juste trois semaines.
Dès lors, son action patriotique n’a pas de répit. Responsable local F.T.P.F., il cède son poste à André PIERRARD et il devient Responsable Départemental des F.T.P.F. dans le Pas-de-Calais.
Pourtant,la Gestapo resserre ses filets : arrêté le 21 janvier 1943 à Arras, il est condamné par la Cour.