Étudiante, Graziella Auquiert s’est engagée à la Jeunesse communiste.
Louvroilienne, Graziella Auquiert a trouvé sa place de militante à la Jeunesse communiste. Étudiante à Paris, elle est de tous les combats depuis un engagement précoce. Au collège, elle s’intéresse déjà à la campagne des municipales… que mène sa maman derrière Annick Mattighello.
Louvroilienne, Graziella Auquiert a trouvé sa place de militante à la Jeunesse communiste. Étudiante à Paris, elle est de tous les combats depuis un engagement précoce. Au collège, elle s’intéresse déjà à la campagne des municipales… que mène sa maman derrière Annick Mattighello.
Graziella Auquiert est du genre précoce. À tout juste 21 ans, elle avance… huit ans d’intérêt à la politique. « Ça a commencé quand j’étais en quatrième, en 2002. Quand, à l’élection présidentielle, Le Pen s’est retrouvé face à Chirac. Aux municipales déjà, j’avais une certaine curiosité. Il y avait quatre listes à Louvroil et beaucoup de tracts dans la boîte aux lettres que je lisais… » Une curiosité née également du fait que sa mère Joëlle est alors candidate sur la liste d’Annick Mattighello. « J’ai vu dans l’arrivée d’Annick Mattighello un grand intérêt.
OAS_AD(‘Position1′);J’ai regardé leurs idées et j’ai beaucoup discuté », explique Graziella Auquiert. La voilà convaincue. Elle s’engage chez les Jeunes Communistes. Ce sera encore plus certain pour elle fin 2007. Alors étudiante à Lille 3, elle vit son « premier blocage » contre la loi sur les libertés et responsabilités des universités (la loi Pécresse) : les réunions de préparation, les assemblées générales… « J’ai dormi à l’université », se souvient-elle. Avec la Jeunesse communiste et l’Union des étudiants communistes (UEC), elle mène le combat.
Regrette aujourd’hui qu’il ait été perdu. Mais cette participation lui « a permis de rencontrer du monde. J’ai vu aussi que la JC reprenait du poids dans le Nord. » Depuis les tractages, les réunions sont du quotidien. Mais elle aime aussi « des choses plus simples » : comme les réunions ouvertes à tous « autour d’un café » organisées par l’UEC à Paris 8 e où elle étudie cette année. Graziella Auquiert suit un master en musique.
Preuve que la jeunesse se mobilise et veut se faire entendre, « il y a une assemblée générale presque chaque année » à l’université, constate la jeune femme. Elle est également fidèle à ce grand rendez-vous qu’est la Fête de l’Humanité, où elle passe une semaine à tout préparer et à monter le stand. C’est aussi la braderie de Lille où « souvent la JC s’occupe des moules frites » ! C’est aussi ça le militantisme : un stand politique sur une braderie peut se faire dans la convivialité. Bref pour Graziella « il y a pas mal de choses qu’on peut faire » pour s’engager. Ce qu’elle préfère c’est « être sur le terrain » loin de « ces grandes discussions politiques pas toujours très courtoises d’ailleurs ». On comprend alors qu’entre ses études et son engagement, Graziella Auquiert n’a pas la tête à quelque ambition politique. « Ça ne m’intéresse pas, ce n’est pas mon objectif premier. Je sais simplement que je resterai toujours engagée et que je militerai toujours. » Et à gauche.
« Le non-emploides jeunes »
Au Parti communiste, elle y tient. Aurait-elle pu être de droite ? La question ne se pose même pas. Ses rapports avec les socialistes ? Elle reconnaît que « localement » le travail ensemble est possible mais « plus ça monte, plus ça devient difficile. On a toujours eu des soucis. » Comprenez à l’échelle nationale. « Ça me fait un peu le même effet que lorsque je vois un produit de qualité et qu’au final sur l’étiquette c’est écrit « made in China »… Les socialistes, je les respecte mais je suis souvent très vite déçue. » Voilà qui est clair. Il reste pourtant bien un sujet qui fait l’unanimité chez les militants de tous bords, c’est l’emploi comme préoccupation principale.
Et celui des jeunes : « On est tous dans la même galère, constate Graziella Auquiert. Le souci c’est d’ailleurs plus le non-emploi des jeunes. » • M. C. H.