Les véritables enjeux
de la bataille des retraites.

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Quelles sont les mesures à imposer et les perspectives à porter pour sauver les retraites ?

1. Préserver le droit de bien vivre ­pendant sa retraite. Nous vivons plus longtemps, il faut donc consacrer aux retraites une part plus importante de la richesse nationale  : 5 % du PIB en 1970  ; 12 % en 2010 ; 20 % en 2050.

2. Déjouer l’opération de Sarkozy, qui veut une revanche sociale. Le PS et certains syndicats n’étant pas clairs sur les retraites, Sarkozy pense pouvoir diviser la gauche et infliger un échec au mouvement social, afin de se remettre dans la course pour 2012.

3. Interdire aux banquiers, assureurs et financiers de faire main basse sur nos retraites. Ils enragent car ils ne parviennent pas à ­placer les cotisations retraite sur les marchés financiers pour spéculer.

4. Briser la volonté des classes dirigeantes d’organiser l’insécurité des retraités après celle des salariés. Le FMI estime « qu’un ­système de retraite par répartition peut ­déprimer l’épargne nationale, parce qu’il crée de la sécurité dans le corps social ». Mais les fonds de pension sont au bord de la faillite  ! ­Repousser l’âge légal de départ à la retraite ne repousse pas l’âge de fin d’activité, puisque les employeurs se débarrassent des « vieux » travailleurs. Le but est de les faire partir au même âge, mais avec une pension plus faible. C’est le moyen de les « obliger » à épargner  !

5. Imposer un nouveau partage des richesses. En trente ans, la rétribution du travail dans la richesse nationale a baissé de 10 % (170 milliards d’euros). Parallèlement, les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 3,2 % du PIB en 1982, à 8,5 % en 2009. Il faut les faire baisser pour financer, notamment, les retraites  !

6. Supprimer le chômage et la précarité en développant des productions et des ­services permettant de répondre aux besoins sociaux, tout en organisant la conversion écologique de l’économie. Le chômage et la précarité privent de recettes les régimes de protection sociale. Il faut donc les supprimer  ! C’est ­possible grâce au « droit opposable à l’emploi » qui permettra la relocalisation de l’économie, la conversion écologique du mode de production et la création d’emplois dans les secteurs non marchands pour répondre aux besoins de la population. Le financement des retraites ne doit pas alimenter l’économie ­marchande ­actuelle sans tenir compte de la crise ­écologique. Il ne faut pas augmenter le gâteau (le PIB), il faut changer de gâteau  ! Passer de productions futiles à des productions utiles, de productions nuisibles à des productions saines. Les 15 millions de retraités ne dépendent pas du travail des actifs  : par leur consommation, ils créent des millions d’emplois  ; ils sont eux-mêmes actifs car ils travaillent et créent de la valeur d’usage non marchande.

7. Désobéir à l’Union européenne et prendre des mesures protectionnistes universalistes pour développer notre système social et le ­promouvoir à l’étranger. L’ancien gouverneur de la Bundesbank, Hans Tietmeyer, explique le rôle de l’Union européenne  : « La concurrence entre les systèmes de protection sociale sera plus forte, pas seulement vis-à-vis du monde non européen, mais aussi à l’intérieur de l’Europe… » Il faut désobéir à l’Union ­européenne, et même envisager d’en sortir, prendre des mesures protectionnistes dans un cadre ­universaliste (charte de La ­Havane), ­interdire les ­délocalisations. Alors il sera ­possible d’augmenter les cotisations sociales patronales sans pénaliser l’emploi.

8. Soumettre le PS à la « question sociale ». Le PS a participé à la casse des retraites. Il rêve de 2012 et veut adopter une « posture responsable » : plier devant les milieux d’affaires sans en donner l’impression à l’électorat. Le succès de la gauche en 2012 dépendra en partie des luttes sur les retraites  : plus elles seront fortes, plus le PS proposera un programme de gauche  !

9. Développer le « travail libéré » que font les retraités, prémices d’un socialisme du XXIe siècle. Les retraités travaillent  ! Pour comprendre, distinguons le travail de l’emploi. Le travail est l’activité de production de biens et de services qui permet de répondre aux besoins individuels et collectifs. L’emploi est le cadre, souvent juridique, dans lequel on exerce un travail. Les retraités travaillent mais ils n’ont pas d’emploi  ! Ils travaillent à rendre la vie plus douce aux autres, à leur famille, à leur voisinage, dans les associations. Ils réinvestissent leurs qualifications professionnelles et sociales sous des formes différentes, non marchandes. Ce travail ne s’exerce pas sur le marché du travail, ils n’ont pas de lien de subordination avec un employeur, ils décident de ce qu’ils font, c’est un travail émancipé, un embryon de contrôle des citoyens sur l’économie. Leur pension est un salaire à vie, inaliénable, sans contrepartie. L’enjeu de la bataille des retraites est aussi celui du travail libéré de l’exploitation et des nuisances. L’activité des retraités préfigure un socialisme du XXIe siècle, sans « marché du travail », sans salariat, sans employeurs qui exploitent…

(*) Jacques Nikonoff est l’auteur de la Comédie des fonds de pension. Éditions Arléa.


Archive pour avril, 2010

Ci-après, une analyse d’un communiste Belge après les dernières municipales en France.

Ce post date un peu, mais il est toujours intéressant de découvrir ce que d’autres pensent de nous. Le titre : Félicitations aux communistes français ! Lu sur le Blog d’Adri.

J’adresse mes félicitations au Parti Communiste Français et à ses 130 000 membres qui, malgré ses résultats lamentables aux présidentielles françaises du printemps dernier, reste la 3e force du pays.
Il faut croire que les français votent pour les socialistes ou les libéraux aux législatives et aux présidentielles mais pour les communistes aux élections municipales.
C’est une victoire de la gauche (union du PS et du PCF) qui a eu lieu ce dimanche en France lors de la plus importante élection pour moi que sont les municipales. Les communistes ont pu maintenir et reconquérir plusieurs dizaines de villes qu’ils avaient perdus en 2001 qui rejoindront les 743 villes que détient le PCF depuis la dernière législature (estimation de 800 villes). Le nombre de conseillers municipaux, plus de 13 000 avant dimanche, devrait également considérablement augmenter. Car, contrairement à ce qu’on peut dire et ce qu’on peut assister en voyant les 1,93% qu’à obtenue Marie-Georges Buffet, la secrétaire du PCF, lors des présidentielles le Parti Communiste Français n’est pas mort et continuera à jouer un rôle-clé dans la politique française. Même si sa direction est réformiste et révisionniste, c’est-à-dire contraire aux principes et directives de Marx et Lénine, le parti communiste dispose d’une importante influence parmi les ouvriers et les petits ménages. Il peut compter également sur une capacité de militants de qualités fiers et déterminés.
Le PCF n’a malheureusement pas remporté ses deux grandes villes de plus de 100 000 habitants que sont Nîmes et Le Havre. 28 autres villes de 30 à 100 000 citoyens comme Villejuif, Naterre, Vénissieux, Calais, Vitry, Saint-Denis, Dieppe ou La Courneuve ainsi que 68 villes de 9 à 30 000 habitants. Mais il faut rappeller que la plupart des municipales de France ont moins de 1 000 habitants !

La réforme des retraites ; méfions-nous de la sinistrose organisée.

S’il paraît certain que les financements de la retraite

puissent ne plus être assurés, il faut rappeler toutefois que le chômage est reparti dangereusement à la hausse privant ainsi les caisses de retraite d’autant de recettes. Dans le même temps, l’Etat poursuit sa politique d’exonérations de cotisations patronales, ce que le MEDEF appelle des charges!! Ce sont encore des financements en moins. Enfin, il est très surprenant de ne pas mettre à contribution les recettes des revenus financiers. A croire que cette proposition serait une hérésie.Comment ne pas s’indigner face aux profits gigantesques obtenus par la spéculation?
Comme pour le trou virtuel de la Sécu, le trou des caisses de retraite est surtout une opportunité pour ouvrir des parts de marchés nouvelles à la finance en incitant les Français à placer de l’argent sur des fonds de pension. La faillite du système américain doit nous inviter à la plus grande vigilance!
Le système par répartition pour les retraites comme le système de solidarité commune pour la Sécu sont des biens précieux mis en place par le Conseil National de la Résistance. N’oublions pas l’état de notre pays au sortir d’une guerre dévastatrice, nous ne sommes plus dans cette situation!
Protégeons ensemble des valeurs fondamentales que de nombreux citoyens du monde nous envient.
Ensemble, donnons de la force à nos espérances.
Bernard BAUDOUX

Déclaration du Front de gauche au conseil municipal de Jeumont lors du budget

C’est avec soulagement que nous constatons qu’un an seulement  après  le danger de mise sous tutelle de la commune, celui ci est écarté  et mieux encore, nous sommes aujourd’hui excédentaires(3Millions,400milles Euros).  Alors après étude du budget  2010, nous regrettons l’absence d’une vraie politique volontariste de développement sportif.  Nous justifions cette remarque lorsque nous apprenons le départ probable d’une image sportive de la ville de Jeumont. Il a consacré une bonne partie de sa vie à impulser une dynamique essentiel au bien être de nos enfants Aujourd’hui si la situation n’évolue pas il mettra son expérience  professionnelle de grande qualité au service d’une autre ville (Aulnoye-Aymeries) qui elle a  la  volonté d’une vraie politique de développement  sportif et éducatif. Nous constatons également que dans certain club sportif, le manque de subvention alloué par la ville, met en péril l’emploi d’un poste d’éducateur diplômé d’état qui apporte un relais précieux entre les milieux éducatifs et sportifs .Il suffirait de 5000 euros pour sauver cet emploi.  Pour terminer sur le volet sportif, nous déplorons l’absence de concertations sur des décisions qui visent à faire disparaitre des lieux d’attractivités de loisirs et de sports.  Nous pensons que les milieux associatifs   , sportifs, culturels sont des régulateurs du bien être  d’une ville. C’est pourquoi, nous attachons une importance particulière à l’ouverture future de la médiathèque, en y mettant bien sûr les moyens financiers et humains pour que celle-ci puisse connaitre le même succès  que  les médiathèques de Louvroil et Aulnoye-Aymeries citées récemment en exemple par Monsieur Biais. Notre ville à aujourd’hui comme slogan « Jeumont ville d’audace » alors soyons audacieux. Tout en étant conscient du respect de l’équilibre budgétaire nous pensons qu’une commune ne peut pas être géré comme une multinationale privé  du CAC 40 ou l’objectif est de dégager un maximum de bénéfice, mais gérée humainement et comme un service public  . L’excédent financier  doit être réinvesti  pour le bien être de notre population. C’est pourquoi nous vous demandons  Monsieur le Maire d’être audacieux et de respecter vos engagements  de campagne électorale en impulsant une vraie politique  volontariste de développement  social, culturel, éducatif et sportif. Sachez que dans un esprit constructif et de volonté d’un travail en commun nous vous demandons de prendre en considérations nos remarques , afin de ne pas être dans une logique de pensée unique et que le débat démocratique puisse réellement exister.    

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