Archive pour février, 2010
Mettre sa colère dans les urnes
http://lhumaindabord.fr/?-Un-projet-pour-vous-et-avec-vous-
La campagne électorale a pris un double visage : celui des coups bas, des manœuvres mesquines, des phrases assassines, des attaques personnelles et celui des graves problèmes qui secouent la nation toute entière. Alain Bocquet , dimanche soir, 21 février, lors d’un débat sur FR3 région, a mis les pieds dans le plat : les petits scandales politiciens ne sont que des subterfuges pour tenter de masquer le scandale des profits faramineux face à des salaires dérisoires dont Total est la plus flagrante illustration. Aucun des interlocuteurs du député communiste n’a pu esquiver la question, pas même la candidate UMP qui faisait bien triste figure. Autant les électeurs peuvent avoir de raisons d’être dégoûtés par les jeux politiciens, autant ils ne doivent pas se laisser détourner des urnes car ils ont mille et une bonnes raisons d’exprimer leur colère. 8 milliards de profits et la fermeture d’une raffinerie pour récompense ! Chaque bulletin de vote en faveur de la liste Front de gauche conduite par Alain Bocquet sifflera comme une gifle à la face des dirigeants de Total. C’est bon pour le moral. De plus, élire Alain Bocquet à la tête de la région, c’est prendre une option sérieuse pour en finir avec un système inhumain. C’est proclamer haut et fort qu’on veut l’humain d’abord !
Colette DERESMES-COLMANT, mon amie de Feignies, présente sur la liste l’Humain d’abord
Un témoignage poignant.
Voici une présentation en exclusivité de cette candidate militante féministe discrète mais efficace et proche des gens. Elle y lance un appel aux Femmes.
Elle m’a rédigé ce texte pour vous. Bonne lecture à travers laquelle vous pourrez comprendre son engagement sur la liste des régionales l’Humain d’abord.
Merci Colette.
« Colette DERESMES-COLMANT née en 1934.
Fille de Emile COLMANT, fondateur du Parti Communiste à Feignies en 1925, militant politique et syndicaliste infatigable. En 1940, il est destitué de son mandat de Conseiller Municipal pour son appartenance au Parti.
Ouvrier à Sambre et Meuse, il organise la résistance passive dans l’usine des bombes et du matériel ferroviaire. En octobre 1941, fuite de toute la famille en Haute-Savoie pour échapper à la Gestago (merci à Monsieur Licard, beau-père de Robert Latouche). Je me souviens de cette époque de mon enfance : surtout ne pas se faire remarquer, ne pas dire que mon père sort la nuit en mission de liaison entre les groupes de maquisards, ne pas savoir qu’il « distrait » de la dynamite de la carrière de pierre dans laquelle il travaillle, qu’il y a des armes dans la maison, que nous recevons des jeunes réfractaires au STO.
Après la guerre, mon père est souvent absent : réunions ici et là pour le PC et la CGT, à la CAF où il est Vice-président.
Je lis le journal « Liberté, je découpe les photos des Ministres, je vois ma mère travailler beaucoup pour nous élever mon frère et moi et nous inculquer le respect des engagements de notre père.
Quand celui-ci est présent, il y a toujours quelqu’un qu vient au foyer lui demander de débrouiller un dossier!
C’est donc naturellement que je me suis tournée vers la profession d’assistante sociale. Pendant quelques années, par devoir professionnel, je suis restée discrète sur mes opinions, adhérente cependant à la CGT, négociant un accord d’entreprise, acceptant un mandat de Conseiller Prud’hommal.
Et, en 1977, aux côtés de Jean Jarosz, je suis élue au Conseil Municipal de Feignies.
Années de travail, de mises en place des équipements nécessaires à la population, avec mes collègues tous compétents et tous motivés.
La jeunesse, le logement sont les dossiers principaux qui me préoccupent.
Par ailleurs, j’ai assuré pendant 10 ans la Présidence du club prévention de Maubeuge, j’ai participé à la création de l’épicerie sociale de Feignies, j’accompagne les Femmes Solidaires dans leurs actions concernant le Droit des Femmes.
Je voudrais dire à celles-ci que l’avenir est entre leurs mains : par l’education de leurs enfants, leurs revendications, leur refus de mener une vie de galère que leurs talents ne suffisent pas à améliorer.
Eve, lève toi et entre dans la bataille pour une vie meilleure.«
Débat public à Jeumont le Jeudi 4 mars
http://www.dailymotion.com/video/xbzwwr
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FEIGNIES
JEUDI 25 FÉVRIER À 18 H OO
Espace Gérard Philippe
Réunion publique avec
Éric Corbeau, Annick Mattighello, Bernard Baudoux, Christine Savaux,
Samuel Bauveois, Nicole Rives (Parti de Gauche)
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LOUVROIL
SAMEDI 20 FÉVRIER À 10 H 30
Maison de l’Animation – rue d’Hautmont – Sous-le-Bois
Rencontre avec
les syndicalistes de MCA, Annick Mattighello, Samuel Beauvoix
et les candidats aux régionales
AULNOYE-AYMERIES
MERCREDI 24 FÉVRIER À 18 h 30
Centre Administratif – Salle des Conférences
Réunion publique avec
Didier Le Reste Secrétaire général de la Fédération CGT des Cheminots
Eric Corbeaux, Bernard Baudoux, Alain Berteau et les syndicalistes
Des élus du Front de Gauche réclament plus d’un milliard d’euros à l’État
http://lhumaindabord.fr/
Nord éclair.pdf
voix du nord.pdf
DÉCENTRALISATION
C’est leur facture de la décentralisation que des élus du Front de Gauche, …
pour la plupart membres du PC, présentent à l’État. Montant de l’addition : plus d’un milliard d’euros au titre des compétences transférées à la Région et aux deux Départements depuis 2004 sans une compensation financière intégrale.
Assez de protestations, place à l’action ! C’est le raisonnement des neufs élus (huit communistes et Marc Dolez) qui ont saisi vendredi le tribunal administratif de Paris pour tenter d’obtenir de l’État le remboursement d’une dette provisoirement estimée à 1,163 milliard d’euros.
La HALDE saisie aussi
« On ne se plaint pas, on porte plainte », résume Alain Bocquet. Le porte-parole du PC rappelle que le reproche de non-respect par l’État du principe de la compensation « à l’euro près » des compétences transférées porte sur de multiples chapitres : APA, RSA, RMI, ex-routes nationales, personnels des collèges et lycées… Les présidents des groupes communistes dans les deux conseils généraux et à la Région (Dominique Watrin, Charles Beauchamp et Alain Bruneel) présentent leurs comptes respectifs : 700 millions pour le Pas-de-Calais, 420 pour le Nord, 43 pour la Région. On dépasse donc le milliard.
Pour appuyer leur requête, les élus ont fait appel à un avocat spécialisé, Jean-Louis Peru, qui a déposé vendredi une demande préalable devant le tribunal administratif de Paris pour obtenir une indemnisation. Le juriste fait valoir que des contentieux du même type ont été déposés et parfois gagnés dans un passé récent.
Dans le même temps, Alain Bocquet a saisi la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations) en l’interpellant sur les discriminations qui frapperaient la région dans deux domaines (son taux de chômage plus élevé et son espérance de vie plus faible qu’ailleurs). But de la manoeuvre : inciter la HALDE à suggérer à l’État des mesures correctrices en faveur du Nord – Pas-de-Calais.
« Coup » double
« On ne peut pas en rester au constat du désengagement de l’État sans rien faire », martèle Marc Dolez, député du Douaisis et leader du Parti de Gauche dans la région et colistier d’Alain Bocquet aux régionales.
Cette démarche ciblant officiellement l’État n’est pas étrangère au contexte électoral. Alain Bocquet et ses amis politiques font « coup » double en mettant sur la sellette à la fois le gouvernement mais aussi les directions socialistes du conseil régional et des deux conseils généraux accusés de faire preuve de « docilité et de mansuétude à l’égard d’un État qui discrimine et méprise le Nord – Pas-de-Calais ». •
DOMINIQUE SERRA
Elections Régionales : proposition de la liste L’Humain d’abord.
Salaires des femmes : la mixité à deux vitesses!
L’écart des rémunérations entre les femmes et les hommes est plus important dans notre région qu’ailleurs en France. Dans le Nord Pas de Calais, le salaire moyen des femmes est 25 % plus faible que celui des hommes. Plus grave, en 20 ans, l’écart ne s’est réduit que d’un malheureux petit pour cent. Le combat féministe ne date pas d’hier. Il a toujours intégré la question vitale des rémunérations. « L’Humain d’abord » fait sien ce combat. Il ne peut y avoir de réelle libération de la femme sans un important effort pour la parité des salaires. L’humain d’abord, c’est aussi cela : une mixité équilibrée en lieu et place d’une mixité à deux vitesses. La région, en raison à la fois de son poids économique et de son influence politique peut jouer un rôle important dans cette bataille. Il faut tout faire pour qu’enfin, ces 25 % d’indignité fondent comme neige au soleil. « La femme est l’avenir de l’homme », ce vers d’Aragon chanté par Ferrat n’a rien perdu de sa portée émancipatrice. Par les temps qui courent, il n’est pas inutile de le rappeler.